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Jours fériés et chômage : ne laissons pas faire, signez la pétition !
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🚨 Deux jours fériés en moins. Des droits au chômage encore réduits.
👋 Bonjour ! la CFE-CGC, la CFDT, la CGT, Force ouvrière et la CFTC répondent ensemble au Premier ministre François Bayrou, qui envisage :
• ❌ la suppression de 2 jours fériés,
• ❌ un nouveau coup de rabot sur l’Assurance chômage.
😡Un nouvel accès de brutalité contre le monde du travail.
🗓️ Les organisations syndicales se réuniront le 1er septembre.
Déjà plus de 350 000 signatures !
Une pétition à signer et à partager largement en attendant : la pétition
La CFE-CGC n’appellera pas à la mobilisation « Bloquons tout » du 10 septembre 2025
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😡 Supprimer deux jours fériés, ponctionner l’assurance chômage, plafonner les droits sociaux des classes moyennes : autant de mesures injustes qui épuisent les salariés, cadres et agents publics.
👉 La France mérite un autre menu que celui imposé par le gouvernement et répété à l’infini depuis plus de 10 ans : la fameuse « politique de l’offre », qui vide les caisses publiques, creuse la dette (3 300 milliards € !) et ne produit aucun effet économique positif.
⚠ Mais la CFE-CGC ne s’associe pas à une mobilisation du 10 septembre aux objectifs « nébuleux » et récupérée par les partis politiques.
Nous prônons une alternative claire :
-Créer des emplois de qualité, bien rémunérés, qui tirent la France vers le haut.
-Conditionner les 211 milliards d’aides publiques aux entreprises à leur efficacité réelle.
-Lutter contre le chômage des jeunes et des seniors avec des règles négociées, plus inclusives.
Nous rappelons toutefois que chacun est libre d'aller manifester si ils le souhaitent.François Hommeril, président de la CFE-CGC s'exprime dans l'hebdomadaire Marianne.
Ce jour-là en 1991 : la naissance de Linux, le projet « juste pour le fun » qui a révolutionné l'informatique
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Le 25 août 1991, un étudiant finlandais de 21 ans nommé Linus Torvalds publiait un message sur un forum de discussion Usenet qui allait, sans qu'il s'en doute, changer le monde de la technologie à jamais. Ce message, d'une modestie déconcertante, annonçait la naissance d'un système d'exploitation qui deviendrait un géant : Linux.
Dans son message adressé au groupe de discussion comp.os.minix, Torvalds décrivait son projet en des termes qui sont depuis entrés dans la légende de l'informatique :
« Je suis en train de créer un système d'exploitation (gratuit) (juste un passe-temps, ça ne sera pas grand et professionnel comme gnu) pour les clones AT 386(486). »
Cette simple phrase est fascinante à plus d'un titre. Elle révèle non seulement la genèse d'un projet personnel, né de la curiosité et de la passion d'un jeune programmeur, mais elle met également en lumière le contexte technologique de l'époque, notamment par sa référence au projet GNU.
Un « passe-temps » face à un géant « professionnel »
Au début des années 90, le projet GNU (un acronyme récursif pour « GNU's Not Unix »), initié par Richard Stallman et la Free Software Foundation, était déjà une entreprise bien établie et très respectée. L'objectif de GNU était de créer un système d'exploitation complet et entièrement libre, une alternative à l'hégémonie des systèmes Unix propriétaires et coûteux. De nombreux composants de ce système, comme le compilateur GCC et l'éditeur Emacs, étaient déjà devenus des outils de référence pour les développeurs.
Cependant, il manquait une pièce maîtresse au projet GNU : le noyau (ou kernel en anglais), le cœur du système d'exploitation qui gère les ressources matérielles de l'ordinateur. Le noyau de GNU, baptisé Hurd, était en développement depuis plusieurs années, mais son architecture complexe retardait sa finalisation.
C'est dans ce contexte que le jeune Linus Torvalds, insatisfait des limitations de MINIX, un système d'exploitation conçu à des fins éducatives, a décidé de créer son propre noyau. En le qualifiant de « passe-temps » et en le comparant humblement au projet « grand et professionnel » qu'était GNU, Torvalds ne se doutait pas qu'il était sur le point de fournir la pièce manquante du puzzle.
L'entrée dans le monde de l'entreprise : le rôle de Red Hat et d'IBM
Ce qui a commencé comme un projet personnel a rapidement attiré l'attention d'autres programmeurs du monde entier. Mais pour que ce projet communautaire s'impose dans le monde de l'entreprise, il fallait un pont. Ce pont a été construit par des entreprises visionnaires qui ont su voir le potentiel commercial et stratégique de l'open source.
Parmi elles, Red Hat a joué un rôle de pionnier. Fondée en 1993, l'entreprise a eu l'idée de génie de ne pas vendre le logiciel lui-même (qui restait libre), mais de proposer une version stable, testée et certifiée de Linux, accompagnée de services de support et de maintenance. Ce modèle, basé sur l'abonnement, a offert aux entreprises les garanties de fiabilité et de sécurité dont elles avaient besoin pour adopter Linux à grande échelle. Red Hat est ainsi devenu le leader des distributions Linux pour entreprises et l'un des plus grands contributeurs au noyau Linux.
L'arrivée d'un géant comme IBM a été un autre tournant majeur. Au début des années 2000, alors que beaucoup voyaient encore Linux comme un système pour amateurs, IBM a investi massivement (plus d'un milliard de dollars) pour soutenir et développer Linux, le portant sur ses propres serveurs, y compris ses puissants mainframes. Ce soutien spectaculaire a conféré à Linux une crédibilité immense dans le monde de l'entreprise, le positionnant comme une alternative sérieuse et robuste aux systèmes propriétaires. La boucle a été bouclée en 2019, quand IBM a racheté Red Hat, scellant définitivement l'union entre l'un des plus grands noms de l'informatique traditionnelle et le champion de l'open source d'entreprise.
De la passion étudiante à la domination mondiale
Aujourd'hui, l'héritage de ce « petit passe-temps » est colossal. Linux est partout, bien souvent de manière invisible :
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L'épine dorsale d'Internet : La grande majorité des serveurs web, des services cloud et des centres de données fonctionnent sous Linux.
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Les supercalculateurs : La totalité des 500 supercalculateurs les plus puissants du monde tournent sous Linux.
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Nos poches : Le système d'exploitation Android, qui équipe des milliards de smartphones, est basé sur le noyau Linux.
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Nos objets connectés : Des téléviseurs intelligents aux voitures connectées, en passant par les systèmes embarqués, Linux est omniprésent.
L'ironie de l'histoire est que la prophétie de Linus Torvalds s'est réalisée à l'envers. Son projet, né sans grandes ambitions, est devenu l'un des piliers les plus professionnels et les plus importants de l'infrastructure numérique mondiale.
Le message du 25 août 1991 est un rappel puissant que les plus grandes révolutions technologiques ne naissent pas toujours de stratégies d'entreprise complexes, mais souvent de la passion, de la curiosité et d'une simple envie de créer quelque chose, « juste pour le fun ».




