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Information Nationale

😡 Supprimer deux jours fériés, ponctionner l’assurance chômage, plafonner les droits sociaux des classes moyennes : autant de mesures injustes qui épuisent les salariés, cadres et agents publics.

👉 La France mérite un autre menu que celui imposé par le gouvernement et répété à l’infini depuis plus de 10 ans : la fameuse « politique de l’offre », qui vide les caisses publiques, creuse la dette (3 300 milliards € !) et ne produit aucun effet économique positif.

⚠ Mais la CFE-CGC ne s’associe pas à une mobilisation du 10 septembre aux objectifs « nébuleux » et récupérée par les partis politiques.
Nous prônons une alternative claire :
-Créer des emplois de qualité, bien rémunérés, qui tirent la France vers le haut.
-Conditionner les 211 milliards d’aides publiques aux entreprises à leur efficacité réelle.
-Lutter contre le chômage des jeunes et des seniors avec des règles négociées, plus inclusives.

Nous rappelons toutefois que chacun est libre d'aller manifester si ils le souhaitent.

François Hommeril, président de la CFE-CGC s'exprime dans l'hebdomadaire Marianne.

Source


Le 25 août 1991, un étudiant finlandais de 21 ans nommé Linus Torvalds publiait un message sur un forum de discussion Usenet qui allait, sans qu'il s'en doute, changer le monde de la technologie à jamais. Ce message, d'une modestie déconcertante, annonçait la naissance d'un système d'exploitation qui deviendrait un géant : Linux.

Dans son message adressé au groupe de discussion comp.os.minix, Torvalds décrivait son projet en des termes qui sont depuis entrés dans la légende de l'informatique :

« Je suis en train de créer un système d'exploitation (gratuit) (juste un passe-temps, ça ne sera pas grand et professionnel comme gnu) pour les clones AT 386(486). »

Cette simple phrase est fascinante à plus d'un titre. Elle révèle non seulement la genèse d'un projet personnel, né de la curiosité et de la passion d'un jeune programmeur, mais elle met également en lumière le contexte technologique de l'époque, notamment par sa référence au projet GNU.

Un « passe-temps » face à un géant « professionnel »

Au début des années 90, le projet GNU (un acronyme récursif pour « GNU's Not Unix »), initié par Richard Stallman et la Free Software Foundation, était déjà une entreprise bien établie et très respectée. L'objectif de GNU était de créer un système d'exploitation complet et entièrement libre, une alternative à l'hégémonie des systèmes Unix propriétaires et coûteux. De nombreux composants de ce système, comme le compilateur GCC et l'éditeur Emacs, étaient déjà devenus des outils de référence pour les développeurs.

Cependant, il manquait une pièce maîtresse au projet GNU : le noyau (ou kernel en anglais), le cœur du système d'exploitation qui gère les ressources matérielles de l'ordinateur. Le noyau de GNU, baptisé Hurd, était en développement depuis plusieurs années, mais son architecture complexe retardait sa finalisation.

C'est dans ce contexte que le jeune Linus Torvalds, insatisfait des limitations de MINIX, un système d'exploitation conçu à des fins éducatives, a décidé de créer son propre noyau. En le qualifiant de « passe-temps » et en le comparant humblement au projet « grand et professionnel » qu'était GNU, Torvalds ne se doutait pas qu'il était sur le point de fournir la pièce manquante du puzzle.

L'entrée dans le monde de l'entreprise : le rôle de Red Hat et d'IBM

Ce qui a commencé comme un projet personnel a rapidement attiré l'attention d'autres programmeurs du monde entier. Mais pour que ce projet communautaire s'impose dans le monde de l'entreprise, il fallait un pont. Ce pont a été construit par des entreprises visionnaires qui ont su voir le potentiel commercial et stratégique de l'open source.

Parmi elles, Red Hat a joué un rôle de pionnier. Fondée en 1993, l'entreprise a eu l'idée de génie de ne pas vendre le logiciel lui-même (qui restait libre), mais de proposer une version stable, testée et certifiée de Linux, accompagnée de services de support et de maintenance. Ce modèle, basé sur l'abonnement, a offert aux entreprises les garanties de fiabilité et de sécurité dont elles avaient besoin pour adopter Linux à grande échelle. Red Hat est ainsi devenu le leader des distributions Linux pour entreprises et l'un des plus grands contributeurs au noyau Linux.

L'arrivée d'un géant comme IBM a été un autre tournant majeur. Au début des années 2000, alors que beaucoup voyaient encore Linux comme un système pour amateurs, IBM a investi massivement (plus d'un milliard de dollars) pour soutenir et développer Linux, le portant sur ses propres serveurs, y compris ses puissants mainframes. Ce soutien spectaculaire a conféré à Linux une crédibilité immense dans le monde de l'entreprise, le positionnant comme une alternative sérieuse et robuste aux systèmes propriétaires. La boucle a été bouclée en 2019, quand IBM a racheté Red Hat, scellant définitivement l'union entre l'un des plus grands noms de l'informatique traditionnelle et le champion de l'open source d'entreprise.

De la passion étudiante à la domination mondiale

Aujourd'hui, l'héritage de ce « petit passe-temps » est colossal. Linux est partout, bien souvent de manière invisible :

  • L'épine dorsale d'Internet : La grande majorité des serveurs web, des services cloud et des centres de données fonctionnent sous Linux.

  • Les supercalculateurs : La totalité des 500 supercalculateurs les plus puissants du monde tournent sous Linux.

  • Nos poches : Le système d'exploitation Android, qui équipe des milliards de smartphones, est basé sur le noyau Linux.

  • Nos objets connectés : Des téléviseurs intelligents aux voitures connectées, en passant par les systèmes embarqués, Linux est omniprésent.

L'ironie de l'histoire est que la prophétie de Linus Torvalds s'est réalisée à l'envers. Son projet, né sans grandes ambitions, est devenu l'un des piliers les plus professionnels et les plus importants de l'infrastructure numérique mondiale.

Le message du 25 août 1991 est un rappel puissant que les plus grandes révolutions technologiques ne naissent pas toujours de stratégies d'entreprise complexes, mais souvent de la passion, de la curiosité et d'une simple envie de créer quelque chose, « juste pour le fun ».


La "guerre du thermostat" est un classique de la vie de bureau. Mais au-delà du simple confort personnel, saviez-vous que la température de votre lieu de travail a un impact direct et mesurable sur votre productivité ?

Si vous vous sentez moins concentré, plus lent ou plus fatigué au bureau, le coupable n'est peut-être pas la réunion de 16h, mais tout simplement le thermomètre.

On profite de la petite accalmie météo pour fait le point.

La science a parlé : la température idéale pour votre cerveau

On pourrait penser que la température parfaite est subjective. Pourtant, la science nous offre des pistes très claires. Une méta-analyse, compilant les résultats de plusieurs études et publiée en 2019 par P. Wargocki et ses collègues, a mis en évidence une courbe de performance fascinante pour les employés de bureau.

Niveau de performance des élèves (traits discontinus) et des employés de bureau (traits continus) en fonction de la température de l'air de leur lieu de travail selon différentes études.

Le constat est sans appel : la performance cognitive atteint son pic optimal lorsque la température se situe entre 21°C et 22°C.

Au-delà de 24°C, la performance commence à chuter de manière significative. Une température trop élevée demande à notre corps plus d'énergie pour se refroidir, nous rendant plus léthargiques et moins aptes à des tâches complexes. À l'inverse, en dessous de 20°C, notre corps lutte contre le froid, ce qui peut également devenir une source de distraction et de baisse de concentration.

Le dilemme : sobriété énergétique contre productivité

"Très bien", direz-vous, "mais IBM vise à faire des économies d'énergie". C'est un argument tout à fait valable.

IBM préconise une température minimale de 26°C en été, suivant ainsi les préconisations du gouvernement dans les locaux dans un but de sobriété énergétique. Les recommandations gouvernementales, notamment en période de crise énergétique, incitent souvent à régler le chauffage à 19°C en hiver et la climatisation à 26°C en été.

Cependant, il est crucial de rappeler trois choses :

  1. Ce sont des recommandations, et non des obligations légales. Le Code du travail n'impose pas de température précise, mais il oblige l'employeur à assurer la santé et la sécurité de ses salariés, ce qui inclut un confort thermique adéquat.

  2. Un gain de productivité peut largement compenser le coût énergétique. Une baisse de performance de 10% sur toute une équipe coûte bien plus cher que quelques degrés d'ajustement sur la climatisation.

  3. L'été nous surproduisons de l'électricité. Enedis peine à faire consommer l'ensemble de la production nationale en été et l'électricité se retrouve souvent à prix négatif (368 heures en 2025 à date de la rédaction de cet article soit déjà plus que pour l'année 2024).

Comment aborder le sujet avec ton manager (sans déclencher une guerre froide) ?

Ton manager est sceptique ? L'objectif est de montrer que ta demande n'est pas un caprice, mais une démarche gagnant-gagnant pour l'équipe et l'entreprise.

Voici une approche constructive :

  1. Préparez vos arguments : Mentionnez l'impact direct de la température sur les performances cognitives.

  2. Proposez une discussion : "J'ai lu des informations intéressantes sur la manière dont la température ambiante peut influencer notre efficacité. Je pense que nous pourrions être encore plus performants en ajustant légèrement le thermostat. Pourrions-nous en discuter ?"

  3. Suggérez un test : Proposez d'essayer une température de 22°C pendant une semaine et d'évaluer collectivement la différence en termes de concentration et de bien-être.

Et si la conversation est difficile, n'hésitez pas à faire de cet article un médiateur. Redirigez simplement votre manager vers cette page et l'étude sur laquelle il s'appuie. Parfois, une source externe, factuelle et neutre est le meilleur moyen d'ouvrir le dialogue et de faire comprendre que derrière une demande de confort se cache un véritable enjeu de performance.

La CFE-CGC milite pour que chacun puisse choisir la température au niveau du bureau dans lequel il est. Chacun et chacune est différent et a des besoins différents.

En conclusion, la température idéale au bureau n'est pas un luxe. C'est un levier de performance simple, efficace et scientifiquement prouvé. Il est temps de transformer le débat sur le thermostat en une conversation stratégique sur l'efficacité. Mais il ne faut pas non plus oublier le confort.


Lorsqu'une entreprise fait évoluer son organisation, elle peut proposer à ses salariés des dispositifs d'accompagnement financier. Parmi les plus courants, on trouve la GEPP (Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels), que l'on pratique rarement et le PSE (Plan de Sauvegarde de l'Emploi), que l'on pratique presque tous les ans.

Si ces acronymes peuvent sembler n'être que du jargon administratif, le tableau que l'on partage, ci-après, révèle des différences cruciales en matière de fiscalité. Comprendre ces nuances est essentiel, car elles déterminent le montant net que vous recevrez réellement.

Analysons ensemble, colonne par colonne, ce que cela implique pour vous.


Colonne 2 : Le Régime GEPP - La simplicité d'un traitement salarial

Le cadre de la GEPP présenté dans ce document est très simple. Toutes les aides financières, sans exception, sont considérées comme un complément de salaire.

  •     Allocation pendant dispense d'activité
  •     Indemnité complémentaire
  •     Contribution au rachat de trimestre(s)
  •     Indemnité de Départ à la Retraite (IDR) et son avance

Pour toutes ces mesures, le traitement est "Fiscalisé et Chargé".

Cela signifie que chaque euro versé est :

  1.     Soumis aux charges sociales (CSG, CRDS, cotisations retraite, etc.).
  2.     Soumis à l'impôt sur le revenu, après déduction des charges.

Conclusion pour la GEPP : Pas de surprise, mais pas d'avantage fiscal. Le montant brut annoncé sera significativement réduit pour arriver au montant net.


Colonne 3 : Le Régime PSE- Des exonérations avantageuses mais complexes

C'est ici que les choses deviennent plus intéressantes pour le salarié. Un Plan de Sauvegarde de l'Emploi est un cadre juridiquement encadré qui ouvre droit à des avantages sociaux et fiscaux.

Voyons les détails :

  • Indemnité complémentaire, Indemnité de départ à la retraite (IDR), Contribution au rachat de trimestre : C'est le point le plus avantageux. Elle est "Non fiscalisée en totalité", ce qui signifie qu'elle est exonérée d'impôt sur le revenu. De plus, les charges sociales ne s'appliquent que sur la part qui dépasse un plafond élevé de 94 200 € (ce qui correspond à 2 fois le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale, ou PASS). En dessous de ce seuil, l'indemnité est donc totalement nette de charges et d'impôts ! Toutefois, les charges sociales sont dûes sur l'intégralité des sommes reçues si le montant total est supérieur à 10 PASS soit 471K€.
  • Avance sur IDR : Une nuance importante ici. L'avance est "Non Fiscalisée" (pas d'impôt sur le revenu), mais elle reste "Chargée" (soumise aux cotisations sociales). C'est un régime hybride, moins avantageux que l'indemnité complémentaire mais meilleur qu'un traitement salarial classique.

Tableau Récapitulatif : GEPP vs PDV

Détail de la mesure

Traitement en GEPP

Traitement en PSE(Plan de Sauvegarde de l'Emploi)

Différence clé

Indemnité complémentaire, Indemnité de départ à la retraite (IDR), Contribution au rachat de trimestre

Fiscalisée et Chargée

Non fiscalisée en totalité, charges sociales sur le dépassement de 2 PASS(94 200 €), charges sociales sur 100% au delà de 10 PASS(471K€)

Énorme avantage pour le PSE

Allocation pendant dispense d'activité

Fiscalisée et Chargée

Fiscalisée, charges sociales

Identique

Avance sur IDR

Fiscalisée et Chargée

Non fiscalisée, mais Chargée

Avantage fiscal (pas d'impôt) pour le PSE

Conclusion : Le diable est dans les détails

Ce comparatif le montre clairement : le cadre juridique de votre départ n'est pas un détail. Un départ négocié dans le cadre d'un Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE) est financièrement bien plus avantageux pour le salarié grâce aux importantes exonérations fiscales et sociales prévues par la loi.

À l'inverse, les aides perçues dans le cadre de la GEPP présentée ici sont traitées comme du salaire, ce qui maximise les prélèvements.

Notre conseil : Avant de signer tout accord de départ, il est impératif de demander une simulation à l'antenne MFDC. Exigez des simulations claires du montant brut au montant net final et n'hésitez pas à vous faire accompagner par nos élus CFE-CGC et représentant syndicaux pour faire le choix le plus éclairé pour votre avenir.


Comment s'assurer de faire le bon choix, celui qui maximise vos prestations tout en minimisant les coûts cachés ? C'est là que des analyses indépendantes, comme celles menées par l'UFC-Que Choisir, deviennent inestimables.

Lors de la mise en place de la nouvelle convention collective, IBM avait dans un premier temps fait le choix d'Allianz pour la protection de santé. La CFE-CGC s'est opposée avec succès afin que nous gardions NOTRE mutuelle historique NUOMA. Malheureusement, nous n'avons pas eu gain de cause en ce qui concerne le gestionnaire de compte.

L'UFC-Que Choisir, une source fiable pour comparer

Dans le cadre d'un devis en ligne réalisé en janvier 2024 pour des contrats individuels, l'UFC-Que Choisir a comparé plusieurs organismes d'assurances et mutuelles, en se penchant sur deux indicateurs clés : le taux de redistribution (Prestations/Cotisations) et les frais de gestion 
Ces deux mesures sont essentielles pour évaluer la performance d'une mutuelle :

  • Le taux de redistribution indique la part des cotisations (amputées des taxes) qui est effectivement reversée aux adhérents sous forme de prestations. Un taux élevé signifie que la mutuelle est plus efficace à vous faire bénéficier de vos contributions.
  • Les frais de gestion représentent les coûts administratifs, d'acquisition et de gestion des prestations par rapport aux cotisations encaissées (amputées des taxes). Des frais de gestion bas témoignent d'une gestion optimisée et d'une plus grande proportion de vos cotisations allouée à votre couverture santé.

NUOMA : Une efficacité à saluer

Selon cette comparaison indépendante, NUOMA se distingue de manière significative. Pour l'année 2023, NUOMA a affiché un taux de redistribution de 88,5 % et des frais de gestion de seulement 12,9 %.
Ces chiffres ne sont pas le fruit du hasard. Ils sont le reflet de l'ADN de NUOMA, une mutuelle fonctionnant sur des principes de non-lucrativité, de gouvernance démocratique et de solidarité, visant l'équilibre de ses comptes plutôt que le profit pour des actionnaires.

En fait, les frais de gestion de NUOMA sont parmi les meilleurs du marché, se situant bien en dessous de la moyenne des mutuelles, qui est d'environ 20 % selon le rapport DRESS 2023. De même, son taux de redistribution est excellent, même en incluant des investissements pour la rénovation de son système comptable et de gestion.

Comment NUOMA se positionne-t-elle face à ses concurrents ?

Pour mieux apprécier la performance de NUOMA, voici un aperçu des chiffres d'autres organismes, issus du même devis UFC-Que Choisir :


Comme le montre cette comparaison, NUOMA se démarque clairement par son engagement à restituer une part maximale des cotisations à ses adhérents et par une gestion particulièrement économe.

En conclusion, les résultats de l'étude de l'UFC-Que Choisir confirment la volonté de NUOMA de maintenir des frais de gestion bas et un taux de redistribution élevé, offrant ainsi une valeur ajoutée concrète à ses adhérents. Ce positionnement est une preuve de son engagement à demeurer une mutuelle proche et efficace, au service de la santé de ses membres.

Cela démontre également les bons choix et la perspicacité de la CFE-CGC à veiller activement aux choix de la Direction pour maintenir notre mutuelle aussi efficiente que possible.


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