Un CSE Central Exceptionnel est annoncé ce jeudi 5 novembre à 9h30. La Direction nous a donné comme ordre du jour : Information sur la communication auprès du Comité Européen de "Workforce rebalancing actions"
Après une RCC, des Mesures de Fin De Carrière en début d'année, un PDV pour la Supply Chain de Montpellier, nous aurons le droit sans doute à un PSE 2020 et alors même que pointe à l'horizon la scission NewCo en 2021.
La presse n'a pas été avare d'informations notamment avec 10000 suppressions d'emploi en Europe dont en Allemagne 2400 départs volontaires et involontaires, 2000 en Pologne également. L’Italie est épargnée par rapport à des licenciements contraints, les pouvoirs publics ayant eu le courage d'interdire les plans de licenciements pendant l épidémie Covid-19. En France, à l'inverse, les entreprises sont autorisées, pour ne pas dire encouragées, à ne pas respecter les lois, que ce soit sur l information préalable à la mise œuvre des CSE et CSEC ou sur la prise en charge intégrale des frais professionnels comme ceux liés au travail à domicile imposé... Les chiffres communiqués aux médias permettent d'estimer à plus de 20% le niveau de la nouvelle saignée, ce qui va mécaniquement dégrader la qualité et la quantité de services à valeur ajoutée qui pourront être fournis aux clients, tout en générant un nouvel accroissement de la charge de travail et de difficultés accrues pour fournir un service de qualité aux clients.
On est toujours étonné de regarder la Une des journaux et des sites Internet. Certains télescopages de l'actualité nous rappellent certaines décisions "stratégiques" qui ont déjà été dans le sens inverse des attentes du marché. Les erreurs stratégiques ne sont pas assumées par les dirigeants qui les prennent, au contraire, se sont de super Bonus qui récompensent les top dirigeants qui les ont prises.
La calamiteuse Roadmap 2015 a permis à Sam Palmisano de se goinfrer en laissant des objectifs inatteignables à Ginni Rometty qui a bénéficié d'une explosion de sa rémunération récompensant plus de 20 trimestres de baisse du chiffre d affaire..!!?
Alors que Lenovo, à qui l'on a revendu les ordinateurs personnel de la série X puis les serveurs X (avec le personnel qui y était attaché) parce que ce n'était soit disant pas assez rentable, fait des bénéfices monstrueux, IBM supprime des emplois alors que le monde entier n'a jamais eu autant besoin de compétences et d'outils informatiques et numériques...
Les Top dirigeants n'ont pas quitté IBM pour Lenovo ou pour participer aux "nouvelles aventures" qui sont imposées aux autres salariés, surtout quand celles-ci ne s'accompagnent d'aucune garantie ni évolutions salariales ou primes comparables à celles que s'octroient nos top dirigeants... Ce qui n'était ni assez rentable ni assez stratégique pour les top dirigeants d'IBM il y a quelques années l'est devenu une fois ces activités gérées par d'autres comme pour l'activité PC cédée à LENOVO, l’arrêt de la commercialisation de logiciels applicatifs tels que Copics qui a donné naissance à SAP ou de Catia qui est toujours le logiciel mondial de référence en matière de conception.
Heureusement qu'il reste les vieux logiciels tels CICS, DB2 et les successeurs de MVS, même si ceux-ci sont comptabilisés comme des produits cognitifs ou autres.
La CFE-CGC IBM n'est pas convaincue de l'intérêt pour les clients et pour les salariés des décisions stratégiques prises depuis plusieurs années au seul profit visible de Top dirigeants qui se goinfrent avant de partir avec des retraites et parachutes dorés en laissant les salariés et l'entreprise dans des situations de moins en moins viables voire "vivables".
Il n'est jamais facile de dire que le roi est nu, mais il est néanmoins moins indispensable que cela soit dit et que l'on arrête de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Quels sont les investissements humains et technologiques réalisés par notre entreprise pour améliorer ses produits et services ???
Nous constatons surtout des désinvestissements, des dégradations des conditions de travail et de rémunération par un recours aux délocalisations qui devaient produire une croissance qui n'est pas au rendez-vous. Les acquisitions externes telles que Red Hat, profitent aux Red Hat, peut être, mais pas aux IBM'ers dont le nombre diminue et dont les objectifs augmentent.
Alors que tous les GAFAM se développent grâce à des produits et des offres "grand public", IBM ne semble PLUS vouloir adresser ce marché alors que ce sont ses machines à écrire et le PC qui l'ont fait connaitre dans ce marché avide de nouveautés.
N'hésitez pas à dire tout haut ce que vous pensez tout bas. Plus nous serons nombreux à exprimer nos doutes et nos interrogations légitimes, plus nous pèserons dans les décisions qui ne sont manifestement pas prises dans notre intérêt ou dans celui de nos clients.
Si vous souhaitez avoir un autre regard que celui de ceux qui nous dirigent, échangez avec nos représentants, consultez notre site et demander un accès "IBMer" qui vous permettra d accéder à des informations que nous ne souhaitons pas mettre sur la place publique, car certaines de ces infos ne concernent que les IBMers, nos concurrents n'ont pas besoin qu'on les aide.
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et pour étayer nos propos quelques liens ci-après :
Source: channelnews
