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Regroupement des CE/CSE : Position CFE-CGC
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3 OS ayant signé l accord sur la base du scénario 1, le CE Lille Strasbourg va être le premier CE de province absorbé par le CE Paris Banlieue
Mail adressée à Olivier Laurens Directeur des Relations Sociales et Bruno Despres DRH :
Monsieur le Directeur,
J'ai le plaisir de vous confirmer que la CFE-CGC IBM France a décidé à l'unanimité de ses délégués syndicaux de signer l'accord proposé sur la base du scénario 2.
Ce scénario est celui qui nous semble le mieux prendre en compte les spécificités des salariés de province. Pour la CFE-CGC, "c'est mieux de regrouper des CE de province entre eux plutôt que de les faire absorber par le CEPB », car les problématiques des provinciaux sont différentes de celles des parisiens sur au moins 3 sujets :
1) les problématiques liées aux transports sont différentes car les infrastructures de transports en commun n'offrent pas la même couverture en région parisienne qu'en province.
2) l'éloignement du siège et de nombreuses fonctions de supports rendent plus complexe le maintien / développement des compétences ou l'accès à certaines ressources. Il y a aussi régulièrement des "frozen expenses" qui privent les provinciaux d'accès aux formations.
3) les problèmes de pouvoir d'achat en cas de mobilité géographique car :
- lorsque l'on est basé en région parisienne, une mutation géographique s'accompagne d'un gain en pouvoir d'achat et en qualité de vie, surtout sur l'immobilier,
- à l'inverse une mutation en région parisienne est comparable à une sanction financière, du fait de la différence de coût de la vie Paris-Province car les salaires ne sont pas réévalués pour ces mutations.
C'est pour cela que très tôt la CFE-CGC, seule OS représentative dans les 7 CE IBM actuels, a clairement indiqué qu'il valait mieux regrouper des CE de province entre eux, plutôt que les faire absorber par le CE Paris-Banlieue.
La différence de taille entre le CEPB (4.500 salariés) et le CE Nord-Est (190 salariés) risque de contribuer à ce que les élus parisiens ne prennent pas bien en compte les problématiques des provinciaux dans le cadre du scénario 1.
Le scénario 2 permet d'avoir plus de mandats et évite des fusions de 2 CE. Le regroupement de 3 structures comparables "oblige" à inventer de nouvelles règles et donc à sortir de la logique gagnants/perdants qui apparaît chaque fois que 2 structures sont regroupées.
Alors que Ginni Romety vient annoncer à Paris 1800 embauches en France, et qu'IBM France médiatise sur des investissements humains en région en particulier à Lille et Strasbourg il est incohérent que dans le même temps le CE Nord-Est (Lille-Strasbourg) soit absorbé par le CEPB...
C'est difficile de comprendre la logique entre les discours et les actes de notre Cie qui dit investir en même temps que des emplois sont supprimés et que des établissements disparaissent.
La CFE-CGC IBM France confirme donc sa volonté pour signer l’accord mis à la signature en début de semaine sur la base du scénario 2.
Frank SETRUK
Délégué Syndical Central CFE-CGC
GSM : +336 08 72 27 29
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Accord de Rupture Conventionnelle Collective IBM France - RCC - signé par CFE-CGC ce 19 février 2018
Pourquoi nous avons signé cet accord ?
- Tout d'abord parce que nous savons qu'il y a des sur-effectifs et des métiers sans avenir dans l'entreprise telle qu'elle évolue, et qu'il est souhaitable d'aider ceux qui vont devoir se reconvertir ou qui vont prendre le risque de se lancer dans un projet de reprise ou création d'entreprise...
- Nous savons aussi qu'il y a des gens qui souhaitent partir pour peu qu'on les y incite financièrement, et d'autres qui accepteraient une baisse de rémunération accompagnant une baisse d'activité voire une dispense d'activité de fin de carrière.
- Dès la première proposition de texte d'accord, la Cie a mis les moyens, en ce sens qu'elle s'est alignée sur les dispositions financières d'un précédent plan de départs volontaires signé après 4 mois de négociations. Les indemnités de rupture proposées sont d'autant plus intéressantes pour les salariés que les RCC bénéficient d'une fiscalité aussi intéressante que celle des PSE, ce qui n'est pas le cas des RCI.
- Notez que les personnes le plus proche de la retraite et éligibles à des programmes de fin de carrière ne seront pas éligibles à RCC, tout comme elles font déjà l'objet de refus de rupture conventionnelle individuelle lorsqu'elles demandent à en bénéficier.
CFE-CGC, UNSA et CFTC ont signé cet accord ce 19 février 2018. Ces 3 Organisations syndicales représentant près de 70% des salariés.
Pour en en savoir plus :


