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Contribution de 8% sur les avantages sociaux : Qui paiera vraiment ?
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Vous avez peut-être entendu des rumeurs alarmistes : une nouvelle "taxe salariale" menacerait vos chèques-vacances, vos titres-restaurant ou vos avantages du CSE (Activités Sociales et Culturelles).
Face à la désinformation, la CFE-CGC tient à rétablir les faits. Nous avons analysé le texte officiel, et la réalité est bien différente de ce que certains essaient de vous faire croire.
Le Vrai du Faux : Une contribution PATRONALE, pas salariale
Le document au cœur de cette agitation est le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2026. Vous pouvez le consulter vous-même sur le site du ministère du budget (la référence est à la page 26 du document PLFSS).
Que dit ce texte ?
Le Gouvernement propose de soumettre ces compléments de salaire (chèques-vacances, cadeaux, etc.) à une contribution de 8 %.
La précision cruciale est la suivante : il s'agit d'une CONTRIBUTION PATRONALE.
Extrait PLFSS 2026 page 26
Cela signifie que :
- C'est l'employeur (IBM) qui paiera cette contribution.
- Ce n'est PAS une contribution salariale (elle ne sera pas déduite de votre salaire).
- Ce n'est PAS non plus au CSE de la payer.
Pourquoi une telle désinformation ?
Il n'y a que trois possibilités :
- Une analyse légère : Une lecture superficielle et incompétente d'un texte de loi complexe.
- Une volonté de manipuler : Colporter des "fakenews" pour effrayer les salariés et ensuite se présenter en "sauveur".
- Une défense cachée de l'employeur : En dramatisant une taxe qui revient à IBM.
L'engagement CFE-CGC : Rigueur et action
À la CFE-CGC, nous refusons le "blabla" et les fausses polémiques. Notre méthode est simple : nous travaillons les dossiers avec sérieux.
Nous préférons passer notre temps à analyser les impacts réels des politiques pour les salariés plutôt qu'à démentir des fakenews. Comme nous venons de le faire, nous nous appuyons sur les textes officiels, pas sur les rumeurs. Nos actions sur le terrain et l'implication de nos élus parlent d'elles-mêmes.
Aux prochaines élections : Choisissez le sérieux
Les prochaines élections professionnelles sont un moment clé. Les salariés d'IBM ont besoin d'élus qui comprennent les enjeux économiques et sociaux, qui décortiquent les dossiers et qui défendent réellement les intérêts des salariés, pas ceux de la direction, ni leurs intérêts personnels.
Ne cédez pas aux sirènes de ceux qui agitent les peurs. Ne donnez pas votre voix à ceux qui vous font croire que vous allez payer une taxe qui est, en réalité, destinée à l'employeur.
En tant que représentants des salariés, la CFE-CGC défends les salariés. Pour les employeurs, il y a le MEDEF.
Pour une représentation fondée sur la vérité, la compétence et un travail de fond, accordez votre confiance aux candidats de la CFE-CGC.
Election professionnelle, nos professions de foi
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Veuillez trouver ici la profession de foi de l'équipe Parisienne pour le CSE NEOPB et notre video
Veuillez trouver ici la profession de foi du CSE Centre Sud et notre video
Prendre ses RTT pour voir naître son enfant : une idée d'un autre temps ?
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Le débat sur le congé paternité est plus que jamais d'actualité. Sur notre site internet CFE-CGC IBM, nous soulignions déjà début septembre à quel point le congé paternité est un droit essentiel pour les nouveaux pères. Un article récent du Figaro vient confirmer l'importance de ce sujet, en révélant la véritable fracture générationnelle qu'il suscite.
D'un côté, une génération pour qui la présence du père à la naissance était un luxe qui se monnayait en jours de congé. De l'autre, de nouveaux pères qui revendiquent un droit, celui de tisser un lien précoce avec leur enfant.
L'article du Figaro explore les tensions et les incompréhensions nées de cette évolution, nous invitant à nous interroger : le congé paternité est-il le symptôme d'un fossé qui se creuse entre les générations ? Comment les mentalités ont-elles évolué ? Et si cette question révélait finalement deux visions du monde du travail et de la place du père qui s'affrontent ?
Une lecture complémentaire à notre propre analyse, essentielle pour comprendre toutes les facettes des mutations de notre société et les nouveaux enjeux de la parentalité.

Congé paternité : un droit essentiel pour les nouveaux pères
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L'arrivée d'un enfant est un moment unique et malheureusement si rare chez IBM. Pour permettre aux pères de s'investir pleinement dès les premiers jours, le congé de paternité et d'accueil de l'enfant a été considérablement allongé et renforcé ces dernières années. Cet article vous propose un tour d'horizon de vos droits en tant que jeune père salarié, en s'appuyant sur les dispositions du Code du travail.
Quelle est la durée du congé paternité ?
Depuis la réforme de 2016, la durée du congé de paternité est de 25 jours calendaires pour la naissance d'un enfant, et de 32 jours en cas de naissances multiples. Ce congé s'ajoute aux 3 jours de congé de naissance, qui sont à la charge de l'employeur.
Le congé de 25 jours se décompose en deux périodes distinctes :
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Une période obligatoire de 4 jours, qui doit être prise immédiatement après le congé de naissance de 3 jours. Il est interdit pour l'employeur de vous faire travailler pendant cette semaine.
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Une période de 21 jours (ou 28 en cas de naissances multiples), qui peut être fractionnée. Vous pouvez la prendre en une seule fois ou la diviser en deux périodes, chacune d'une durée minimale de 5 jours.
Cette seconde période doit être prise dans les 6 mois suivant la naissance de l'enfant.
Comment faire sa demande ?
Pour la période optionnelle de 21 (ou 28) jours, vous devez informer IBM de la date et de la durée de votre absence au moins un mois à l'avance. Si vous respectez ce délai de prévenance, IBM ne peut pas s'opposer à votre demande. Un préavis d'un mois suffit pour que votre congé soit accepté. Il est conseillé de faire cette demande par mail à son manager et à ASKHR. En cas de difficulté, n'hésitez pas à aller discuter avec vos élus CFE-CGC qui peuvent vous aider.
Votre Protection contre le Licenciement
En tant que jeune père, vous bénéficiez d'une protection spécifique contre la rupture de votre contrat de travail. L'article L1225-4-1 du Code du travail est très clair à ce sujet :
"Aucun employeur ne peut rompre le contrat de travail d'un salarié pendant les dix semaines suivant la naissance de son enfant."
Cette protection est dite "relative", ce qui signifie qu'il existe des exceptions. Votre employeur ne pourra vous licencier durant cette période de 10 semaines que dans deux cas très précis :
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S'il justifie d'une faute grave de votre part.
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En cas d'impossibilité de maintenir votre contrat de travail pour un motif totalement étranger à l'arrivée de l'enfant (par exemple, un motif économique).
En dehors de ces situations, tout licenciement prononcé durant cette période de protection est considéré comme nul.
Et à votre retour dans l'entreprise ?
Votre contrat de travail est simplement suspendu pendant la durée de votre congé paternité. À votre retour, vous devez retrouver votre poste et vos conditions de travail antérieures.
Bien que l'article L1225-25 du Code du travail concerne spécifiquement le retour de congé maternité, son esprit s'applique également ici. Il stipule que la salariée "retrouve son précédent emploi ou un emploi similaire assorti d'une rémunération au moins équivalente". En tant que père, vous êtes assuré de réintégrer votre poste ou un poste équivalent, sans aucune perte de salaire. Vous conservez également l'ensemble des avantages que vous aviez acquis avant votre départ.
En conclusion, le congé paternité est un droit solide qui vous permet non seulement de créer un lien précieux avec votre enfant, mais aussi de le faire en toute sérénité professionnelle. Entre la durée étendue, la flexibilité et la protection contre le licenciement, la loi vous accompagne pour vivre pleinement cet événement majeur. N'hésitez pas à vous rapprocher de votre service des ressources humaines pour organiser au mieux cette période et en cas de soucis à vous rapprocher de vos élus CFE-CGC qui pourront vous aider.


