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Congés d'été 2023
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La Direction avait annoncé à demi-mot, au CSE-C de novembre, les dates possibles pour la prise de congés obligatoires en août 2023. Quelle ne fut pas notre surprise en ce CSE-C de décembre d'apprendre que, finalement, la Direction décidait de décaler les dates d'une semaine, pour nous imposer des congés du 7 au 20 août 2023. L'explication étant qu'il y aurait le closing de fin juillet durant la période si nous prenions la semaine précédente.
La CFE-CGC constatait, à la mise en place de cette contrainte, que cela correspondait aux soi-disant fermetures de nos clients. Maintenant, visiblement, nos clients ferment plus tard et le font en fonction du closing d'IBM ! De plus, nous constatons de nombreuses exceptions à cette prise de congés qui font que beaucoup sont contraints de prendre leurs congés à d'autres dates. Enfin, parfois, les clients demandent eux-mêmes à ce qu'il y ait une permanence.
Il en demeure que le fait d'imposer 2 semaines de congés, en pleine période la plus chère, n'attirera pas les plus jeunes qui n'ont pas de contraintes familiales. Que ce manque de liberté, sans fondement pour la CFE-CGC, impacte tous ceux qui ont la garde partagée de leurs enfants ainsi que les plus âgés d'entre nous qui pourraient partir en congés sur des périodes moins dispendieuses. Nous savons tous à IBM qu'en 2022 notre pouvoir d'achat a fortement augmenté par rapport à l'inflation...
A moins que la vérité ne soit dans le fait que certains ne soient pas assez grands pour lâcher leur messagerie pendant leurs congés comme cela nous l'a été expliqué en CSE-C. En quoi la fermeture partielle d'IBM les empêcherait réellement de regarder leurs messageries ???
Dans tous les cas, pour la CFE-CGC, cette mesure n'est pas justifiée !
Seul l'employeur reste décisionnaire, alors nous ferons avec...
IBM France annonce le PSE 2023
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La Direction a annoncé, ce matin en Comité Social et Économique Central, le PSE 2023. Celui-ci va voir le départ, sur la base du volontariat, de 114 d'entre nous en mesures de fin de carrière pour la plupart. Certaines entités sont épargnées ou du moins exclues des départs (PSE 2023 : quelles seront les entités qui ne seront pas touchées ? Accès adhérents), d'autres à notre grande surprise ne le sont pas (PSE 2023 : qui va partir ? Accès adhérents).
La CFE-CGC continuera, comme les années précédentes, a apporter son soutien à ceux qui restent et à demander à la Direction pour ceux-ci des mesures d'aides notamment sur la charge de travail.
Pour ceux qui sont candidats au départ, comme les années précédentes, notre simulateur sera accessible en contactant vos représentants sur votre site de rattachement.
Dans cet article PSE 2023 : les livres 1, 2 et 4 (accès IBMer. Demandez votre compte en vous inscrivant avec votre adresse IBM), retrouvez les 3 livres qui décrivent ce PSE et les avantages financiers que la Direction propose à ce jour.
Un PSE en cours ?
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Nous avons été interpellés par certains d'entre vous qui nous demandent comment "prendre le plan" qui vient d'être annoncé par la Direction. Oui, le mail du vendredi 28 octobre.
Il ne s'agit pas d'un plan mais uniquement de l'activation des avenants de l'accord GEPP. De vieux dispositifs que la CFE-CGC IBM n'a pas souhaité valider quand il s'agissait de signer cet accord. Pourquoi nous ne l'avions pas validé ? La réponse est ici
Alors, nous ne l'avons pas signé mais nous pouvons tout de même vous accompagner dans vos démarches. Notre "plus" vient de notre vision de cet accord. On va ici exceptionnellement partager nos conseils pour nos adhérents et nous vous invitons d'ailleurs à adhérer à la CFE-CGC IBM afin d'avoir l'information pertinente au bon moment.
Rentrer dans un de ces deux dispositifs en ce mois de novembre ou décembre 2022, c'est finalement se couper des chances de rentrer dans un hypothétique plan en début d'année prochaine. Les deux dispositifs que la Direction annonce dans son mail représentent des plans au rabais pour eux et pour vous.
- Pour la Direction, la facture est moins salée qu'un PSE qui a été toujours plus coûteux car avec des mesures plus favorables aux salariés, que ce soit en montant d'indemnité ou en durée pour rentrer dans le plan.
- Pour vous, car les indemnités sont plus faibles que dans le cadre d'un PSE et, en plus, elles sont fiscalisés.
Quelle est la stratégie de la Direction à ce jour?
- Faire partir un certain nombre d'entre nous d'ici l'annonce en début d'année prochaine d'un futur hypothétique plan 2023. Plan qui sera plus coûteux pour la Direction que d'activer les avenants.
- Diminuer le nombre de départs en PSE en fonction du nombre de personnes rentrées dans ces deux dispositifs.
Encore une fois, ces deux dispositifs sont du pain béni pour la Direction afin de lui faire faire des économies pour votre départ.
Conseil National de la Refondation : la CFE-CGC fait de la résistance
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La CFE-CGC ne participera pas à la réunion de lancement du Conseil National de la Refondation prévue à Marcoussis ce jeudi 8 septembre 2022.
Cette décision n’est pas un renoncement à exercer la plénitude d’un mandat de représentation que les salariés nous confient mais une alerte face à un trouble délibéré à l’ordre des institutions et au délitement du respect qui est dû aux partenaires sociaux dans une démocratie.
En effet, depuis 5 ans, voire au-delà, les syndicats sont assignés à un rôle de faire-valoir, renvoyés dans les entreprises, le seul lieu où le pouvoir leur reconnaît une utilité concrète. Méconnaissant la force du paritarisme dans sa capacité à générer du développement économique à l’appui d’une norme sociale ambitieuse, l’exécutif légifère sous la dictée des puissants sans jamais intégrer les impacts mesurés d’une politique de dérégulation inefficace.
Ainsi, et dans le même temps, nous entendons un discours invitant chacun à la résilience et au changement, et constatons des actes renforçant la méthode de la décision unilatérale habillée d’une vague « concertation » dont tout le monde connaît l’issue. Le projet de loi sur l’assurance-chômage et ce qu’il porte d’intention sur la réforme des conditions d’indemnisation en fonction de la conjoncture est l’exacte illustration d’une méthode que la CFE-CGC ne peut plus accepter.
C’est une chose d’être conforme aux engagements de son mandat, c’en est une autre de cautionner par sa présence une nouvelle instance dont la fonction, à l’évidence, est de siphonner ce qui reste de raison d’être aux assemblées et aux structures démocratiques de représentation des intérêts dont les corps intermédiaires sont naturellement porteurs.
Le président de la République nous invite à « faire Nation », nous l’invitons pour cela à respecter les institutions de la Nation, à faire confiance aux organisations syndicales et à entendre la vérité dont ils sont les porteurs. Créer pour cela une instance ou une méthode nouvelle est inutile et intensifie la défiance envers un pouvoir sans cesse tenté de brouiller les pistes.
Pour la CFE-CGC, le CNR est un objet de communication, rien de plus. La preuve désormais nous en a été donnée. C’est, enfin, une usurpation d’identité assez indélicate que la CFE-CGC ne veut pas cautionner.
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Pierre Jan - Relations Presse et institutionnelles
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