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Information Nationale

416 est le nombre de salariés IBM France SAS qui sont encore sous le minimum conventionnel après les augmentations de salaire de début mai 2022. 416 salariés sur un peu moins de 3000 actifs qu'IBM France SAS compte encore en France.

416 salariés qui, chaque mois, ont une prime pour compenser le fait qu'ils sont sous le minimum conventionnel, qui voient disparaître la totalité de leurs primes et récompenses (puisque celles-ci ne servent qu'à rapprocher leur salaire du minimum conventionnel, donc légal...)

Combien sont juste au dessus ? Combien ont eu une prime depuis le début d'année qui les ont fait passer juste au dessus du minimum et donc cette prime a été partiellement absorbé. Ils ne sont pas comptabilisés ici. À chaque augmentation négociée au niveau de la branche de la convention collective, plusieurs centaines de salariés repassent sous le minimum conventionnel. Devrait-on interdire les augmentations de la convention collective comme le MEDEF le préconise ? Seule cette négociation de branche où la CFE-CGC est majoritaire permet à ces 416 salariés d'avoir un maintien du pouvoir d'achat ?

D'ailleurs, pour information à Monsieur Geoffroy Roux de Bézieux (Président du MEDEF), le barème des notes de frais à IBM France SAS n'a pas été revu depuis 2019 et la Direction ne souhaite pas revoir ce barème malgré nos demandes. Au moins, on ne participe pas à l'inflation vu que c'est le salarié sur son salaire qui absorbe l'augmentation du montant des notes de frais. Si encore le barème était généreux....

IBM France a bien raison de ne pas parler salaire car, avec 3.3% d'augmentation réalisée en moyenne et tous n'ont pas eu cela (augmentations légales incluses), nous ne sommes pas dans le haut du panier. On vous parle de PMR (Price Market Ratio: prix du marché - Comment trouver son PMR dans WorkDay), sachez que, au delà de 0.95, les augmentations deviennent difficiles et presque impossibles au delà de 1.00. Combien d'entre nous sont à 85, 75% du prix du marché ? À noter qu'un PMR sous les 80% bloque toute promotion de PRG (changement de Band)...

L'article parle d'embauche à IBM France, il faut se méfier : les embauches ne se font pas à IBM France SAS mais dans une des filiales qui sont SYNTEC avec des minimums conventionnels moins attractifs !


 

François HOMMERIL est le président de la CFE-CGC. Il était l'invité de BFM Business et il a exprimé le point de vue de la CFE-CGC dans le climat actuel de tension notamment autour de l'inflation et des augmentations de salaire limitées (vidéo en cliquant sur l'image)



 

Depuis le mois de février, un certain nombre d'entre vous, en particulier sur les sites de Nice et de Montpellier, ont eu la proposition de passer sur TQP (plan de commission). Dans un premier temps, cette transformation a été présentée et il a été indiqué que la signature de ces contrats était basée sur le volontariat. Ce qui, pour la CFE-CGC, nous paraissait acceptable. Cette proposition était présentée comme une opportunité, pour les salariés signataires, de pouvoir gagner plus.

Depuis plusieurs semaines, nous notons que certains managers s'empressent, désinforment et menacent les salariés sur les conséquences d'une non signature du TQP pour leur avenir à IBM. La CFE-CGC ne peut que condamner ce genre de pratique que nous ne laisserons pas faire.

La CFE-CGC rappelle que le TQP est un avenant au contrat de travail et que, donc, il n'y a aucune obligation à le signer et qu'il ne peut y avoir de représailles en cas de non signature. Ce genre de pratique est condamnable devant les tribunaux.

Nous avons déjà à plusieurs reprises demandé la position de la Direction sur ces agissements. La Direction, via les Présidents du CSE Central et du CSE Centre Sud, a rappelé clairement que ce genre de pratique était illégal. Les propos ont été sans ambiguïtés et la Direction a indiqué l'avoir rappelé aux managers.

Comme la CFE-CGC est un syndicat catégoriel qui défend les techniciens, agents de maîtrise et cadres et DONC également les managers, nous tenons à rappeler à ceux-ci que forcer des salariés à signer les TQP peut amener IBM à les licencier pour non respect de la loi !

Au delà de cet article, nous préparons des actions afin de mettre fin à ces agissements pour défendre les salariés qui en sont la cible.


La déclaration CFE-CGC suivante a été faite au CSE Central le 20 avril 2022, à la suite de la présentation des experts du CSE Central sur les orientations stratégiques et la GPEC 2022 d'IBM France SAS. Le rapport est dans le CR interne CFE-CGC du CSE-C du 20 avril 2022 pour nos adhérents en annexes 3 et 4.

" La CFE-CGC est très inquiète de ce que le rapport d'expertise rapporte. L'avenir d'IBM n'a jamais été aussi sombre d'autant que son leadership de technologie et d'innovation n'est plus. Vient s'ajouter à cela la class action qui vient remettre en cause une des principales qualités reconnues chez nos clients : notre éthique. La CFE-CGC demande des réponses concrètes de la Direction sur sa vision de l'avenir de notre compagnie et de ses emplois. IBM est désormais un acteur de second rang sauf pour la dette comme le disait l'expert. La CFE-CGC demande des réponses à la Direction."


 

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