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Certains accords d’entreprise non majoritaires peuvent désormais être soumis à la validation des salariés.
La loi Travail du 8 août 2016 a généralisé la pratique de l’accord d’entreprise majoritaire... Lire la suite
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Une étude intéressante qui peut faire penser à IBM
23/01/2017 - GRH et formation
Par Marie-Madeleine Sève – Entreprise & Carrières
PARIS, 23 janvier 2017 - Salariés déboussolés, managers sceptiques, perceptions décalées… Les résultats de l'étude 2017 (1) du cabinet OasYs Mobilisation mettent à bas quelques idées reçues sur les pratiques et les innovations managériales.
Les DRH vont devoir compter avec ces réalités. Non, l’engagement n’est pas une affaire de comportement individuel, qui dépend de la bonne volonté des cols blancs ou bleus ou de leur éventuelle stratégie de retrait. « Pour être effectif, il suppose le soutien concret de la hiérarchie, donc la création d’un contexte favorable à cet engagement », observe avec satisfaction François Dupuy, sociologue des organisations (2). Le soutien managérial est en effet le 1er levier d’engagement. Toutefois, les collaborateurs se disent moins engagés (59 %) que leurs “encadrants” (86 %) qui se sentent, pour la plupart, épaulés par leur propre manager.
Managers et managés dans des mondes parallèles
La situation ne bouge guère depuis des années : 94% des managers estiment être globalement un bon manager alors que 64% seulement de leurs troupes partagent cet avis. Ce sont 30 points d’écart en moyenne qui séparent les uns et les autres sur une série d’items, touchant aux pratiques managériales, et qui placent de facto le manager en porte-à-faux vis-à-vis de son équipe. En particulier, il peine à expliquer à chacun sa contribution à la performance collective et à donner des feedback personnalisés. « À l’arrivée, c’est près d’un collaborateur sur trois (31%) qui travaille sans aucun repère de sens, constate Bertrand Samson, directeur de projets à l’Observatoire du management du cabinet OasYs. Ils font bien leur job au quotidien, mais sans supplément d’âme. Ils ne savent pas à quoi ils servent. »
En cause, selon les auteurs de l’étude, un management trop uniforme –standardisé par les écoles de management– qui gagnerait à être plus spécifique. « Nous préconisons une posture de followership, une sorte de leadership inversé, fondée sur l’attention portée à chacun, le suivi et le soutien individualisé », expose David Destoc, président d’OasYs Mobilisation. Avec une équation managériale singulière 4 H + E : Humeur égale, Humilité, Humour pour rester zen, Harmonie pour mettre en cohérence ses postures et ses paroles. Et l’Enthousiasme pour mettre un peu de chaleur ajoutée dans le quotidien. Le tout en priorisant toujours le collectif. Mais cela fonctionnera si les DRH objectivent les n+ 1 sur leur performance managériale, et non sur leur seule performance économique.
Un changement permanent qui lasse les équipes
Autre enseignement décapant : si 60 % des managers déclarent que le changement est indispensable pour challenger les équipes, 40 % considèrent que le changement permanent finit par décourager les plus motivés dans les rangs. En outre, 43 % des n + 1 s’estiment démunis face à un énième projet de transformation. « Ils sont à bout d’arguments, et d’outils de motivation. Et puis après la réforme A, enrichie par la réforme B, vient la réforme C qui contrecarre la première. De quoi en perdre son latin, pour les managers de proximité ! » D’autant plus que les entreprises confondent tout, structure et organisation, ajoute François Dupuy. « Changer les structures ne change pas forcément le réel. Regrouper ou scinder des BU, chambouler les organigrammes, faire des mécanos industriels n’apportent souvent qu’une faible valeur ajoutée, alors que si on veut changer les organisations, il faut changer les comportements. »
L’imperméabilité aux effets de mode
Holacratie, entreprise libérée… Toutes ces formes de gouvernance restent floues pour les managers : 40 % ne les connaissent pas, 24 % estiment que c’est une mode qui va vite s’essouffler. Et les managers de managers ne semblent pas avoir plus d’appétence pour le sujet, ils sont 47 % seulement (36 % des managers de base) à y voir un mouvement positif qui va se généraliser. « En réalité, l’entreprise libérée, qui prétend laisser de la liberté aux individus, produit un véritable magma de règles bureaucratiques » , analyse François Dupuy.
Sans se leurrer non plus, sur un autre registre, 53% des managers estiment qu’il faut manager les générations Y comme les autres malgré la littérature abondante qui préconise le contraire. « C’est à leurs yeux une question d’équité, commente Bertrand Samson. D’autant plus que les moins de 35 ans, généralement étiquetés rebelles et zappeurs, sont les plus engagés (65%) ». Et si les DRH prenaient du recul sur les discours ambiants et les concepts séduisants dans l’air du temps? Et s’ils proposaient aux managers des formations moins classiques, plus branchées sur la « vraie vie » ? Surtout les DRH des grandes entreprises où le taux d’engagement est le plus faible : 75 % des managers et 50 % des collaborateurs dans les plus de 1 000 salariés, contre, respectivement, 90 % et 65 % pour les moins de 50.
(1) L'étude a été menée du 4 au 7 octobre 2016 avec Kantar TNS, auprès de 1 500 managers et collaborateurs d’entreprises privées et d’institutions publiques.
(2) François Dupuy est l'auteur de « La Faillite de la pensée managériale » (Seuil, 2015).
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Lors de sa rencontre avec Donald Trump au mois de décembre, la CEO d’IBM, Ginni Rometty a déclaré haut et fort que son entreprise allait recruter 25.000 personnes aux Etats-Unis...
Elle a semble-t-il omis de dire que ces recrutements concernaient certaines activités stratégiques .... mais que les suppressions de postes et les délocalisations d’emplois ... se poursuivaient.
Lire l'article de Channel NEWS
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La CFE-CGC a signé ce vendredi 20 janvier l’accord sur les salaires minimaux garantis des ingénieurs et cadres de la Métallurgie : + 0.8 % pour 2017
Lors d’une ultime séance de négociation, où la quasi-totalité des organisations syndicales se sont accordées avec les propositions de la CFE-CGC, la fédération de la Métallurgie a signé l’accord de revalorisation des salaires minimaux des ingénieurs et cadres.
Ce dernier prévoit une augmentation de 0,8% des rémunérations sur l’ensemble de la grille. Il est assorti d’une clause « de revoyure », de nature à pallier tout dérapage éventuel de l’inflation.
Forte de son poids dans la branche, près de 48 % sur la convention collective nationale des ingénieurs et cadres, la CFE-CGC prend ses responsabilités pour l’intérêt supérieur des salariés de la Métallurgie.
Fédération de la Métallurgie CFE-CGC
Gabriel Artero, président fédéral
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Présenté comme l’évènement de l’année des acteurs économiques, le 47ème forum de Davos réunit à compter d’aujourd’hui et pour 4 jours des responsables politiques et des décideurs économiques et financiers du monde entier.
Promu comme l’opportunité d’échanges entre la sphère politique et des dirigeants du monde économique permettant d’aborder les sujets de tension entre états et entreprises en visant à concilier leurs intérêts respectifs, il est placé cette année sous la thématique du « leadership réceptif et responsable ». Son objectif affiché est de comprendre « pourquoi les gens sont en colère » à la suite des faits marquants de 2016 que sont le Brexit et l’élection de Donald Trump.
La CFE-CGC déplore la sur-représentation des dirigeants d’entreprises multinationales et financières, acteurs majeurs de la financiarisation de l’économie mondiale et pourtant loin d’être représentatives de l’ensemble du tissu économique.
Sur le thème d’un leadership à l’écoute des citoyens et responsable, la CFE-CGC appelle de ses vœux l’Europe à impulser un renforcement de la gouvernance économique mondiale. Des règles communes reconnues et équitables doivent être définies sous la conduite des états démocratiques au service de l’intérêt général des citoyens dans une logique de développement durable respectueuse de l’environnement et des principes de responsabilité sociétale des entreprises. C’est le seul moyen, bien plus efficace que la dérégulation sociale généralisée, de sortir d’une logique financière génératrice d’une instabilité croissante et de crises à répétition dont les citoyens ressentent de plus en plus les effets négatifs et qui minent la cohésion sociale.
Il est indispensable également de définir plus précisément la notion d’intérêt social des entreprises afin de formaliser la prise en compte de l’intérêt de toutes les parties prenantes à l’entreprise sans privilégier abusivement l’intérêt des dirigeants et des actionnaires. L’intérêt des salariés, des clients et des fournisseurs et des territoires d’implantation géographique.
La CFE-CGC espère que les débats de Davos permettront d’engager un retour salvateur à l’économie réelle !
http://www.cfecgc.org/actualite/tout/world-economic-forum-de-davos-la-necessite-d-rsquo-un-retour-rapide-dans-le-monde-reel/
Contact Presse CFE-CGC – Pierre JAN 06 32 05 69 02 – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.